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La prépa, ils l’ont faite… et après?

Mathieu T : Bac STI (Electrotechnique) à Tours en 2005. Intègre Centrale Nantes en 2007.

« Elles me paraissent bien loin mes deux années passées en CPGE TSI au lycée Cabanis. Deux années particulièrement denses en terme d’apprentissage mais que de souvenirs ! En écrivant ce témoignage me reviennent à l’esprit les khôlles démoniaques de mécanique où il fallait se souvenir et appliquer des formules sans fin, ou encore des théories physiques délirantes mettant en scène un chat vivant, mort et ressuscité lancé du troisième étage. Mais la CPGE au lycée Cabanis, ce n’est pas que le contenu des cours, c’est aussi des enseignants toujours disponibles et à l’écoute ainsi qu’un véritable esprit d’équipe au sein de la classe. Presque tous, nous logions au dernier étage de l’internat du lycée, et après deux ans passés à vivre ensemble, des liens forts se sont inévitablement créés entre nous. Encore aujourd’hui je compte plusieurs de mes anciens camarades de classe dans mes proches amis. Grâce à tous ces facteurs, j’ai pu accéder à l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs en France : L’Ecole Centrale de Nantes. J’y ai obtenu un diplôme d’ingénieur généraliste associé à trois spécialisations : l’agroalimentaire, le développement de systèmes industriels et le management de projet. J’ai ensuite été chef de projet pour la conception d’une plateforme éolienne offshore à destination des Caraïbes pour une société américaine basée au Texas, H.J.Schellstede LLC. Aujourd’hui, je travaille pour un grand groupe français : Michelin. Je suis dans le département de la direction de la prévention et de la performance industrielle et je suis chargé d’affaires pour les déploiements des systèmes transitiques dans le monde entier et responsable des standards de programmation s’y rapportant. Je voyage beaucoup, je visite parfois jusqu’à quatre continents par mois, bref je suis un vrai globe-trotter. »


Louis L. : Bac STI (Electrotechnique) à Brive en 2006. Intègre ENTPE à Vaulx-en-Velin en 2008.

« Ne sachant pas dans quel domaine je voulais m’orienter après le bac et ayant de bons résultats en terminale, j’ai suivi le conseil de mes professeurs qui me proposaient la CPGE. Les premiers temps n’ont pas été faciles, mais en travaillant de façon régulière, tous les jours, les choses se sont bien passées. Je me souviens que je prenais, tous les soirs, 20-30 minutes pour faire des fiches sur les cours de la journée afin de préparer les khôlles. J’étais interne et je travaillais souvent avec les autres le soir, surtout pour préparer les devoirs surveillés de la semaine. En effet, l’ambiance entre élèves était bonne et on s’entraidait, sans que l’esprit de compétition ne vienne gâcher cela. Un des points les plus importants à prendre en considération pour faire son choix d’entrer ou non en prépa, c’est la diversité des domaines auxquels on peut accéder après, car la liste des écoles d’ingénieurs est longue. En ce qui me concerne, jusqu’en 2e année, je ne savais pas du tout dans quelle école entrer. J’ai finalement choisi l’ENTPE (Ecole Nationale des Travaux Publics de l’État) de Lyon, dont les domaines d’enseignement sont : génie civil, transports, bâtiment, environnement et aménagement et politiques urbaines. C’est dans cette dernière spécialité que je me suis orienté dès ma 2e année à l’école. J’ai pu par ailleurs, en parallèle à mon cursus d’ingénieur, suivre un master en urbanisme à l’IUL (Institut d’Urbanisme de Lyon) que j’ai obtenu en 2011. Aujourd’hui je suis responsable d’un service de 20 personnes à la direction départementale des territoires du Jura, dans le domaine de l’aménagement du territoire et du portage des politiques publiques. C’est un travail qui me plait beaucoup car j’interviens sur des dossiers techniques portés par les collectivités territoriales et j’ai également une bonne part de management en interne. Même si dans mon travail je n’utilise pas quotidiennement les maths, la chimie ou la physique, la prépa m’a surtout aidé à devenir plus rigoureux, méthodique, et organisé, ce qui m’est très utile. En conclusion, je n’ai pas du tout le sentiment d’avoir sacrifié deux années de ma vie en passant par la prépa, bien au contraire ! Disons que le jeu en vaut vraiment la chandelle ! »


Damien Gr. : Bac STI (Electrotechnique) à Orléans en 2000. Intègre ESM2 (aujourd’hui Centrale Marseille) en 2002.

« Les deux années de prépas ont été un réel tremplin. Outre les connaissances théoriques et scientifiques, elles m’ont permis d’acquérir une force de caractère et une méthodologie de travail : une nécessité aujourd’hui pour répondre aux sollicitations de mes partenaires. Suite à la prépa j’ai intégré l’ESM2 puis je me suis spécialisé en environnement (à Polytech’Orléans). La prépa m’a permis aussi de réussir en Ecole, et a eu cette fonction de transition entre le Bac STI(DD maintenant ) et les études supérieures. Me voici depuis 6 ans à l’ADEME, en charge du volet entreprises pour la région Basse Normandie »


Mickaël P. : Bac STI (Génie Mécanique) à Egletons en 2001 Intègre l’IFMA à Clermont-Ferrand en 2003.

« Avec un bac STI en poche, j’ai pu en optant pour la classe prépa TSI à Georges Cabanis, aspirer à une carrière d’ingénieur dans le domaine de la mécanique. Ces deux années furent pour moi l’occasion tout d’abord de découvrir une superbe région mais aussi de faire de belles rencontres. La formation proposée était complètement en phase avec les écoles d’ingénieurs que je visais à savoir les Arts et Métiers, l’IFMA à Clermont-Ferrand etc. Une prépa à taille humaine où les interactions avec les enseignants sont valorisées, une équipe pédagogique qui met tout en œuvre pour que la réussite de ses étudiants soit une priorité, voilà ce que je retiendrai de ces deux années passées à Brive. J’ai pu ainsi intégrer l’IFMA puis aujourd’hui être ingénieur dans le développement des pneumatiques moto des gammes Sport Touring Radial chez Michelin. Je suis chargé de concevoir les pneus que l’on verra sur le marché dans les 5 prochaines années. Je suis très fier de ce parcours ; aujourd’hui je fais un métier dans lequel je m’épanouis et qui me permet de vivre ma passion pour la moto tout en servant une entreprise de renommée mondiale. »


Mathieu S. : Bac STI (Electrotechnique) à Brive en 2004. Intègre ENSAM (Arts et Métiers ParisTech) centre de Châlons-En-Champagne en 2007.

« Mes 3 années en Prépa TSI à Cabanis resteront un très bon souvenir. Ce fut beaucoup d’investissement personnel et beaucoup de travail, le tout dans une très bonne ambiance. Des effectifs normaux, la proximité des enseignants et l’ambiance entre élèves contribuent à notre réussite dans cette prépa. Bref, je ne regrette pas du tout et si c’était à refaire, je n’hésiterai pas une seule seconde. (Cela passe très vite !!!) J’ai intégré l’ENSAM (Arts et Métiers), école d’ingénieur généraliste orientée vers l’industrie. Cette formation m’a donné à la fois des compétences techniques (usinage, fonderie, électrotechnique, etc.) et des compétences en gestion industrielle (Gestion de projets, Supply Chain, etc.) Je suis actuellement Chargé de projets dans l’industrie pharmaceutique. J’interviens sur l’amélioration des fonctionnalités du système informatique permettant d’assurer le bon fonctionnement de l’entreprise (gestion des stocks, achats, ventes, planification de production, fabrication des médicaments, comptabilité). »

Damien A : Bac STL à Orléans en 2001. Intègre ENSPS (aujourd’hui Télécom Strasbourg) en 2003

« J’ai effectué ma prépa TSI à « Caba » promotion 2001-2003. De longues années se sont écoulées, et la prépa a certainement évolué depuis, mais j’en garde de magnifiques souvenirs. Les gens me font toujours les yeux ronds quand je leur dis que mes années prépa comptent parmi les meilleures. J’ai effectué ma prépa en internat, comme 90% de la promo par ailleurs, et vraiment je le conseille très vivement. Vivre les uns avec les autres pendant 2 ans avec une prétendue compétition entre élèves me faisait un peu peur. J’ai tout de suite été rassuré. Très vite une collégialité que je n’ai connue nulle part ailleurs s’est installée. Les uns aidant les autres, le challenge (s’il y en avait eu un) c’était Brive contre les autres !!! Et quand on est largué dans une matière, je peux dire qu’on comprend bien des choses grâce aux camarades... J’y ai vraiment appris le vivre ensemble, savoir faire des compromis pour les autres afin que chacun puisse vivre tranquillement sa prépa, c’est une des plus grandes leçons que j’en retire. Aussi la liberté dont nous disposions sur les locaux du dortoir nous a permis de créer notre petit cocon, nombreux étaient ceux qui ne rentraient même plus à la maison pour les vacances, au grand dam des familles concernées, vous aurez compris que j’en faisais partie. Ensuite je dois dire que la prépa de Brive n’a rien à envier par rapport à une autre. Le programme est le même partout, et la qualité des professeurs, leur pédagogie sont largement au niveau de ce programme. Les petits génies sont juste moins nombreux à postuler dans les « petites » prépas. Mais des petits génies, on en avait aussi, et aucun problème pour eux pour décrocher les meilleures écoles de France. Je suis toujours en relation avec bon nombre de personnes de ma promo, et ce sentiment de période formidable est partagé par tout le monde. Bref, Brive c’est génial, des gens super, une bonne ambiance, des bons profs, un bon environnement, des amis pour la vie. Que demander de plus ? Voilà 10 ans après cette période intense de ma vie, je suis sorti de l’ENSPS (aujourd’hui Telecom Strasbourg), un choix uniquement motivé sur le programme. En parallèle j’ai pu décrocher un master, ce qui n’est pas négligeable si l’on souhaite s’expatrier. J’ai ensuite décidé d’effectuer une thèse. En effet, avec une thèse de physique (optique et radiofréquence) en poche on peut aller où on le souhaite. Là je suis à Hiroshima au Japon où je suis en post-doc pour 3 ans. J’y suis pour encore 2 ans, et ensuite ? Et bien pourquoi pas l’Australie ? En attendant les conférences me permettent de découvrir bien d’autres pays, mon travail m’intéresse, bref c’est ‘‘l’éclate’’... Je ne suis pas de ceux qui disent : ‘‘la prépa c’est mieux que la fac’’. Simplement la fac demande énormément de motivation personnelle et d’indépendance pour se mettre au boulot. Alors qu’en prépa quand tout le monde se met à ‘‘paniquer’’ dans l’internat car il y DS le lendemain, je peux vous dire qu’on se met à bosser comme par magie. Et me connaissant, je vous assure qu’en résidence universitaire à 18 ans, sans la pression des colles et des DS qui nous imposent une certaine régularité, certainement je n’aurais pas pu accomplir cela. »


Delphine B. : Bac STI (Génie Mécanique) à Limoges en 2003. Intègre ENSMM à Besançon en 2005.

« En terminale, mon choix était fait, je voulais aller en IUT mais mes professeurs de terminale m’ont parlé de la prépa réservée aux bacs technologiques. Après quelques mois de réflexion, j’ai décidé de tenter ma chance au lycée Cabanis malgré tous les à priori que j’avais sur cette formation. Bilan : aujourd’hui je suis très contente d’avoir choisi cette voie. Bien sûr il a fallu travailler, même beaucoup travailler sans pour autant avoir de bonnes notes mais tous les clichés sur la prépa ne sont pas vrais ! Mes souvenirs : des professeurs à l’écoute, animés par l’envie de nous aider à réussir, de la solidarité entre élèves, du travail sérieux mais dans la bonne humeur... et bien sûr des souvenirs d’internat (passage incontournable pour décompresser après des journées bien chargées). En 2005, j’ai pu intégrer l’ENSMM de Besançon et je travaille aujourd’hui au sein d’un grand groupe : Michelin. Au quotidien, je mets en application deux choses apprises en prépa : la capacité à faire face à des surcharges de travail et la capacité d’analyse et de synthèse…. compétences indispensables à de futurs ingénieurs. »


Jérôme M. : Bac STL à Guéret en 2006. Intègre Centrale Nantes en 2008.

« Tout d’abord, mes deux années en prépa au Lycée Cabanis furent mémorables, et je n’en garde que de bons souvenirs. Je peux aujourd’hui dire que cela a été la meilleure partie de toute ma scolarité. Le rythme de travail était, certes, différent de celui dont on a l’habitude au lycée, mais c’est pour cela que l’on y va. La majorité de mes professeurs étaient passionnants et compétents. Je referais volontiers mes années prépa si ma vie recommençait. Centrale Nantes s’est révélée être agréable à vivre, et intéressante. Les deux premières années sont généralistes, et il est intéressant de travailler sur la mécanique des fluides, l’économie, le management, ou encore les mathématiques. La troisième et dernière année est celle qui nous spécialise quelque peu. J’y ai choisi le traitement statistique bayésien des signaux et des images, mais j’ai également suivi des cours sur l’urbanisme et le développement durable. J’ai ainsi pu effectuer mon stage de fin d’étude, d’une durée d’un peu plus de six mois, à Taïwan. Aujourd’hui, je travaille à côté de Nice, à Sophia-Antipolis, dans une grande entreprise internationale : Amadeus. Celle-ci s’occupe de gérer les billets électroniques des compagnies aériennes telles que Air France, British Airways, ou encore China Airlines. Je travaille presque tout le temps en anglais en côtoyant quelques-uns des 4 000 employés présents sur place, et plus de 50 nationalités y sont représentées. J’y occupe un poste d’ingénieur d’études. »


Brice R. : Bac STI (Electrotechnique) à Cahors en 2009. Intègre ENSEEIHT à Toulouse en 2011.

« La classe préparatoire TSI m’a beaucoup apporté dans le sens où elle conserve une part de technique assez conséquente par rapport aux autres classes préparatoires. Mon adaptation à l’ENSEEIHT n’a donc pas été très difficile, les séances de travaux pratiques y sont nombreuses et occupent une part importante de la formation. J’ai pu ainsi mettre en pratique pas mal de connaissances acquises en TSI que d’autres élèves venant de MP, par exemple, ne possédaient pas. Je garde globalement un bon souvenir de la prépa TSI de Cabanis car il n’y avait aucun esprit de compétition entre les élèves mais plutôt beaucoup d’entraide. Les relations avec les professeurs étaient aussi très bonnes, ceux-ci étant toujours à l’écoute et de bon conseil. »